Développement de la mobilité routière automatisée
Le gouvernement a publié la stratégie nationale de développement de la mobilité routière automatisée 2020-2022.
La France souhaite développer la conduite autonome car elle a un impact positif sur les mobilités (mieux adaptées à la demande, plus propres et plus solidaires) et permet de valoriser les filières majeures innovantes (automobile, numérique, service de transports, route). Dans ce cadre, la stratégie de développement des véhicules autonomes a été présentée lors du Comité ministériel pour le développement et l’innovation dans les transports, le 15 décembre dernier. A ce jour, plus de 120 expérimentations ont été autorisées en France.
Le document vise à faire de la France un lieu privilégié en Europe de déploiement des services de mobilité routière automatisés.
Le document recense 5 principaux enjeux collectifs de la conduite autonome :
- Le développement sûr de la conduite sans chauffeur. Cela passe notamment par une supervision et une intervention à distance en cas de problème.
- L’amélioration des fonctions de connectivité. Pour cela, les infrastructures doivent être aménagées pour que la voiture autonome puisse communiquer avec l’environnement et que l’intervention à distance soit possible.
- La validation de sécurité. Dans ce cadre, des référentiels de sécurité (transports publics et partagés) et une doctrine technique de validation doivent être réalisés (supervision, connectivité…).
- L’acceptabilité. Des échanges avec les acteurs de l’écosystème et de la société civile seront organisés pour l’acceptabilité de la voiture autonome (sécurité, consentement à payer pour les nouveaux services…).
- La gestion de la donnée. Les systèmes et services de mobilité automatisée impliquent une utilisation de données par les autorités publiques dont la mise en œuvre devra associer différents acteurs dont les collectivités locales.
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